©2010- Simon CABREJO |
Nous parlons de son premier contact avec le slam. Il me raconte : "Mon premier contact, c'est Saul Williams, le Grand Corps Malade américain, le premier artiste issu de la scène slam. Je ne l'ai pas connu par le film (Slam, de Marc Levin), mais avec son disque. Mais pour moi c'était pas du slam, c'était un mec qui rappait un peu différemment des autres. Quelques années plus tard, je suis venu vivre à Paris. Je faisais du rap et, un jour, j'ai eu un petit flyer pour une soirée slam dans un bar qui s'appelle le Valmy. Je me suis rappelé de Saul Williams et j'y ai été. A cette première scène-là, j'ai eu la chance de voir des gens qui sont devenus des potes. Il y avait Rouda, Grand Corps Malade... c'était en 2003. Je les vus faire leur(s) texte(s) de fou ; et je me suis dit que je pouvais faire mon truc". A partir de ce moment, Sancho parcourt les scènes slam, dont celle du Café Culturel de Saint-Denis :
Ses activités le confortent dans l'idée que le slam serait thérapeutique. Il m'explique ce côté de l'écriture : "tous les gens qui écrivent vont te dire que la première chose qui motive, c'est qu'il y a un truc qui ne va pas. Le fait d'écrire, ça permet de prendre de la distance, de se décharger. Le fait d'assumer ça devant les autres, c'est la continuité de cette démarche thérapeutique, c'est aller encore plus loin. Et le fait d'entendre des textes différents, ça ouvre l'esprit aussi..."
A la fin de notre rencontre, Sancho m'offre un texte, un des nombreux titres de son répertoire. [Fichier audio à suivre]. Et comme toujours, si vous voulez en savoir plus et/ou écouter ses créations, son site myspace est ouvert au public...
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